Porsche 911 Turbo (Francfort 2013). Image © Porsche
Comme d’habitude… Claude François aurait pu dédier sa chanson à Porsche, tant le constructeur de Zuffenhausen décline avec régularité ses modèles. Chaque génération de 911 a droit à se version Turbo. Point. Le fait que la dernière déclinaison en date fête le cinquantenaire du modèle est presque une coïncidence. Porsche aurait toujours eu en stock une série limitée ou une nouvelle variante à proposer pour l’événement.
Sans surprise, Porsche a joué dans la surenchère raisonnable. C'est-à-dire que les chiffres sont en progression sur tous les plans par rapport à la génération dernière sans pour autant complètement la démoder. Un juste calcul marketing, aussi rigoureux que le bilan financier de l’entreprise. Ainsi, la puissance du flat-six de 3,8 litres passe à 520 ch sur cette nouvelle génération, contre 500 ch sur l’ancienne. Quant à la Turbo S, elle revendique 560 ch. De quoi abattre le 0 à 100 km/h en respectivement 3,2 secondes et 3,1 secondes. La vitesse de pointe de la 911 Turbo s’élève à 315 km/h et celle de la Turbo S à 318 km/h.
D’un point de vue technique, la 911 Turbo adopte une transmission intégrale par embrayage multidisque et profite du train arrière à roues directrices déjà vu sur la GT3. Les amateurs de pilotage à l’ancienne pleureront la disparition de la boîte manuelle. Comme la GT3, pourtant gardienne du temple du plaisir de pilotage exclusif, les Turbo et Turbo S ne disposent plus que de la boîte à double embrayage PDK. Au bénéfice de la consommation, contenue (sur le cycle européen) à 9,7 l/100 km, ce qui correspond à des émissions de CO2 de 227 g/km. Outre sa puissance supérieure, la Turbo S se distingue de la Turbo par ses freins carbone-céramique livrés de série. Les tarifs sont de 163.919 € pour la Turbo et 197.288 € pour la Turbo S.
