



L’Audi TT, vous connaissez? Ce joli petit coupé sport, aussi proposé en version décapotée, qui malgré ses qualités dynamiques s’est fait étiqueter comme voiture de femme. Rien pour taire ces remarques désobligeantes, bien au contraire, Audi a décidé d’offrir désormais qu’une seule transmission sur la TT et la TTS, soit une automatique. La sportivité en prend pour son rhume. Heureusement, il y a un remède et il est drôlement efficace : la TT RS.

Si notre monde connaissait une infestation de zombies ou autre menace apocalyptique nécessitant de se déplacer rapidement peu importe les conditions routières, mon moyen de transport de prédilection serait sans doute une TT RS. Pavé sec, trempé ou enneigé, la TT RS se rit des conditions et dispose d’assez de motricité pour vous plaquer au fond de votre siège dans toutes ces conditions. Pas de risque non plus de faire du sur place si une des roues n’a pas de prise au sol. Côté freinage, on a prévu le coup et les 1 500 kg sont immobilisés en très peu de temps au besoin. La tenue de route est impressionnante, surtout avec le châssis en mode sport, mais contrairement à la Boxster S précitée, la TT RS se comporte davantage comme une voiture optimisée (pour ne pas dire tunée), tandis que la Porsche est naturellement neutre et équilibrée.
Un volant qu’on ne veut plus céder

Si on considère la TT RS comme une sportive de haut niveau, quatre saisons, et à deux places seulement, elle prend alors tout son sens. Le coffre est de dimension correcte et la banquette arrière peut servir au transport d’effets personnels. Bien qu’elle ne soit pas tout à fait une aubaine, aucune autre voiture de ce prix n’offre un tel agrément de conduite dont on peut aussi profiter l’hiver grâce au rouage intégral.
Fiche technique de la Audi TT RS 2013
- Prix de base 67 600 $
- Prix du modèle essayé 70 750 $
- Entraînement : intégral
- Moteur : 5L, DACT, 2,5 L turbocompressé, 360 chevaux, 343 lb-pi de couple
- Boîte : Manuelle 6 rapports